A propos de DOUAROU / Diwar benn DOUAROU

DOUAROU est un site de publication d’articles et d’échange sur le thème de l’histoire des lieux de la région de Douarnenez et des environs.

Chers visiteurs,

« DOUAR » est le nom breton de la « TERRE ».

Comme en français, il est généralement utilisé au pluriel (douarou) quand il s’agit de désigner un espace dépendant d’un lieu (par exemple douarou ar Yeuc’h : les terres du Juch, le domaine du Juch).


Les noms des lieux nous ont été légués en héritage, ils témoignent du passé de nos territoires. L’objectif de DOUAROU est de transmettre la mémoire de ces noms mais aussi de tenter de les « faire parler » et ainsi de mieux connaitre leurs histoires, notre histoire.
DOUAROU est ouvert à tous et en particulier aux passionnés d’histoire locale. Il est une tribune pour ceux qui souhaitent publier des articles, des transcriptions ou d’autres travaux en rapport avec l’histoire des lieux de la région de Douarnenez et des alentours. Il est aussi un espace d’échange pour ceux qui souhaitent partager leurs commentaires.

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DOUAROU zo ul leurenn embann ha eskemm troet war istor lec’hiou bro Douarnenez ha tro war dro.

Mignoned,

«DOUAR zo ano brezhonek ar gallek « TERRE ».

Evel e galleg, peurvuiañ e vez implijet al lieseg « Douarou » evit komz eus ul ledanez douar stag ouzh ul lec’h bennag (da skouer : douarou ar Yeuc’h).


An anouiou lec’h zo deut deomp dre heritaj ha kalz anezho gont deomp istor hor c’horn bro. DOUAROU a glask ober brud d’an anouiou-se ha ivez lakaat anezho da « gomz » eus an amzer dremenet, hon istor.
DOUAROU zo digor d’an holl ha da gentañ tout da re zo troet war istor ar c’horn-bro-mañ. Ul leurenn eo evit embann pennadou skrid, adskrivaduriou pe labouriou all diwar benn istor douarou bro Douarnenez ha tro war dro. Eun dachenn eo ivez evit ar re fell dezho divizañ diwar benn orin an anoiou lec’h hag o istor.


L’HISTOIRE DES NOMS DE LIEUX

Quand les Bretons se sont établis en Armorique, à partir du IVème siècle, ils ont naturellement donné aux lieux qu’ils ont investis des noms de leur langue, le « vieux-breton », proche des autres dialectes celtiques parlés outre-Manche et en Gaule. Puis, au fil des siècles de nouveaux noms ont été créés et cela jusqu’à aujourd’hui.
Pendant toute cette période la langue a beaucoup évolué. Il faudrait beaucoup de perspicacité à un bretonnant d’aujourd’hui pour comprendre quelques-uns des mots employés par l’un de ses lointains ancêtres venu de Bretagne insulaire et débarquant au Vème siècle sur nos plages (mais la rencontre est improbable).

Aujourd’hui si les noms des bourgs et des lieux-dits sont toujours communément employés, il n’en est plus de même pour les noms des parcelles, des ruisseaux, des chemins, des ponts, des fontaines …
A Pouldergat, par exemple, le cadastre napoléonien de 1828 a relevé plus de 6000 noms de parcelles. Même si la plupart de ces noms ont peu (ou pas) d’intérêt historique, plusieurs centaines d’autres évoquent une page de notre histoire locale.

Ces micro-toponymes sont parfois difficiles à interpréter. Ils se sont transmis oralement pendant plusieurs siècles dans des milieux très restreints (parfois quelques personnes) et n’ont pas toujours suivi l’évolution naturelle de la langue, d’autres dont le sens s’était perdu se sont beaucoup altérés.
Une bonne connaissance de la langue bretonne et une analyse étymologique permet généralement de retrouver l’origine des noms de lieux, mais dans certains cas il est très difficile de leur trouver une interprétation plausible, même pour des spécialistes.

Lorsque nous avons plusieurs noms de lieux similaires une autre méthode peut aider la recherche toponymique, elle consiste à filtrer les critères communs à ces différents lieux, en matière topologique, historique ou autres, et ainsi par analogie, pouvoir découvrir une origine commune. D’où l’intérêt de recueillir le maximum de noms sur différentes périodes.

Cependant en matière de toponymie il faut avancer prudemment, les évidences sont parfois des leurres qui cachent la vérité. C’est pourquoi il est important de connaitre la prononciation locale des toponymes (si elle existe encore), de recueillir dans les archives les différentes formes écrites et bien connaitre la configuration des lieux et leurs histoires. Malgré ces préalables on ne peut bien souvent qu’émettre des hypothèses. Par la suite des éléments nouveaux, de nouvelles découvertes, pourront venir conforter ou écarter ces hypothèses.

LE THÈME DU SITE

DOUAROU a pour thème tous les sujets qui ont pour fil conducteur principal l’aspect historique des lieux des environs de Douarnenez.

Les lieux dont l’histoire nous intéressent ici sont les suivants :

  • les lieux-dits, quartiers et maisons
  • les parcelles et espaces publics
  • les cours d’eau, étangs, lavoirs et fontaines
  • les routes, chemins et carrefours
  • les ponts, édifices et monuments,
  • les traces archéologiques

DOUAROU ne prend pas en compte les généalogies, les chroniques familiales et les biographies particulières. Cependant les personnages historiques et les personnalités publiques qui ont marqués notre territoire peuvent être évoqués. Le site n’aborde pas non plus les faits qui se sont déroulés pendant et après le dernier conflit mondial (1939).

Les principales sources qui nous renseignent sur les lieux et leurs histoires sont principalement :

  • Les aveux de l’ancien régime, les actes de notaires et autres archives publiques
  • Les archives privées
  • Les cadastres communaux, principalement le cadastre napoléonien
  • Les rapports archéologiques
  • Les revues historiques et archéologiques
  • L’observation du terrain et les photos aériennes
  • Les témoignages

L’OBJECTIFS de DOUAROU

L’objectif de DOUAROU est principalement de publier des articles, des transcriptions de documents anciens ou des études en lien avec le thème du site.

Chaque visiteur peut réagir aux contenus des articles depuis les espaces COMMENTAIRES.

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DOUAROU est ouvert à tous ceux qui souhaitent publier des articles en rapport avec le thème du site.

Voir : Comment-publier-un-article


Bonne lecture

Jean-René Perrot